Champion de la mauvaise gouvernance du 21éme siécle, le régime du MPS d’Idriss Déby dégage de plus en plus sa puanteur.
Hier il est au 7éme rang des pays les plus corrompus au monde selon Transparency international. Aujoud’hui il est parmi les pays qui pratiquent le trafic humain selon les Americains. Déjà il avait le palmares de la dictature aveugle, qu’il dispute la 1ère place avec la junte birmane. A la difference de taille que les Birmans n’ont pas assassiné le prix noble Aung San Suukyi qui dépuis 13 ans vit entre la prison et l’assignation à residence surveillée et Déby a toujours tendance à se débarasser physiquement de ceux qui génent son pouvoir à la 1ére occasion. Ce fût le cas entre autre de Koty, de Laouken, de Kétté, de Togoïmi, de Guetti et du Dr Ibni Oumar et tout le monde se demande quelle est désormais la prochaine cible.
Couvé par la Francafrique qui l’a placé au pouvoir après l’accord obscure né de la rencontre entre Déby et la DGSE à Stockholm en 1989, ce pacte secret qui lie l’individu Déby à l’Etat français protège des intêrets sordides qui sont ourdis sur le dos du Tchad. Au nom de cet accord toutes les dérives du pouvoir MPS et Dieu seul sait combien elles sont, sont passées au compte de perte et profit sous le pretexte fallacieux défendu par le gouvernement français que le Tchad est un Etat fragile. Abominable pretexte.
Le Tchad n’est pas fragile lorsqu’il assassine les opposants,
il n’est pas fragile lorsqu’il tire à balles réélles sur des citoyens comme des lapins dans les rues de Ndjamena,
il n’est pas fragile lorsqu’il bafoue au grand jour les institutionsde l’Etat,
il n’est pas fragile lorsqu’il change allègrement et illégalement la Constitution pour se péreniser au pouvoir,
il n’est pas fragile lorsqu’il détourne les déniers publics,
il n’est pas fragile lorsqu’il fait de la corruption une règle de gestion,
il n’est pas fragile lorsqu’il fait de la fraude électorales une méthode de srutin,
il n’est pas fragile lorsqu’il fait de l’impunité une vertue,
il n’est pas fragile lorqu’il entretien la déstabilisation des pays voisins etc....
Mais il est fragile seulement lorsqu’il s agit de chercher à condamner cette calamité, il n'y a que la Francafrique qui peut cautionner de telles insanités.
Le désastre de cette ignoménie tramée à Stockholm, qui a mis le barbouze Jean Fonbonne aux services de Déby pour l’accompagner dépuis Baména à la frontière du Soudan jusqu’à Ndjaména. Soustrait de son poste de Conseiller militaire à l’Ambassade de France à Khartoum. Cet agent collé aux fesses de Déby était non seulement un ange gardien mais il veille et surveille la turpitude à laquelle aucun dirigeant tchadien ne s’est rabaissé. Ce sont ces machinations qui ont ravagés les consciences, l’éthique, les vertues et toutes les hautes valeurs des tchadiens. Dépuis l’avenement du MPS au pouvoir on ne les reconnait plus.
Le système-monstre né de la paradoxale juxtaposition entre les orientations confiées à Jean Fonbonne, et celles des Tourabistes qui ont accompagnés Déby dépuis le Soudan a totalement marginalisé les bonnes résolutions issues de la conférence nationale souveraine. Elles sont transgréssées, détournées et parfois tout simplement classées, ignorées.
Si l’aile Tourabiste au Tchad est affaiblie avec l’exécution cynique du sieur Addoma Cconseiller à la présidence sur qui on avait collé un meurtre froid lourd et obscure qui ne sera jamais élucidé, les tracés de la Françafrique sont sans cesse renouvellées et adaptées aux conditions et aux exigeances du temps et de l’espace. Même si le Dr Khalil Ibrahim du MJE s’efforce de reprendre les fonctions de Addoma, il reste cantonné aux intêrets tentaculaires de la tribu qui s’étendent du Darfour à Ndjaména avec tout ce que cela implique comme engagements politiques, militaires, trafics de tout genre avec des puissances osbcures et dangereuses. Ce cocktail du systeme hybride qui entrétient l’enchevètrement des intêrets macabres et contradictoires ont placés les tchadiens à l’épicentre d’un seisme au magnitude gravissime.
Les carpettes Bâchir, Younousmi, Chaibo, Mahamat Hissein et autres sous fifres ne comprennent rien dans ces labyrinthes et leurs gesticulations le prouvent. Friands de l’accumulation de materiels et de l’argent, ils s’embarquent sans vergogne dans un bateau lancé au coeur de l’Atlantique sans boussole ni capitaine, ils pensent compter sur les amulettes et les affubulations des sêches prières du général Docteur Hassan Hissein Abakar président du conseil Islamique. Les pauvres « hiya bess ».
En 1990, les en dessous des dossiers complexes ont suscité la convergeance des intérêts pourtant antinomiques dans lesquels seuls ceux du Tchad sont exclus. Cette retrouvaille qui a mis à la disposition de Déby des armes sorties des magasins Libyens de Djoufra , des toyotas de Syrte, des Bregets Atlantiques véritables laboratoires volants décollants de la Corse en France, des barbouzes venant du Soudan. Cette armada humaine et matérielle devait servir 2 objectifs :
- renvoyer Hissein Habré du pouvoir pour avoir refusé à Elf les 15% du pétrole tchadien abandonné par Chevron et remplir les engagements de la feuille de route de Stokholm.
Evidement ceci est peu pour faire de Déby un « mercenaire ». Le Tchad appelle de toute ses forces qu’il soit débarrassé de cette gangrène qui l’enchaine à la station de l’histoire. Les fils dignes de l’entraille du Tchad et qui lui gardent une parcelle d’amour dans leur coeur doivent repondre à cet appel. Chaque jour de retard, nous éloigne de plus en plus des nobles objectifs que s’est fixé l’UFR. Le devoir de tous est de dire non à l'imposture, aux mensonges et la dictature. La solution pacifique oui, le dialogue oui, mais comment et avec qui ?
Deby qui met sa personne au dessus de tout ? On ne peut que douter de sa volonte de dialogue sincére.
Croyez-vous que demain en appliquant les accords du 13 août en question et si Kebzabo est par malheur élu, Deby lui passera t-il le pouvoir ? Le miracle ne se produira jamais avec cet homme-monstre. Il n'a de semblable que Samuel Doe ou Amine Dada.
Kebzabo, même s’il est élu par les tchadiens où est sa force de securité, ses gendarmes, sa force de police, son armé (puisse que le Tchad n’en a pas) et l’administration publique, tout est propriété du clan Déby. Les turpitudes et les gesticulations d’un certain nombre de nains politiques qui jouent pour se donner bonne conscience et tromper les pauvres tchadiens sont un crime impardonnable. Des sérieuses garanties sécuritaires, la question de l’armee, de la police, des finances, de la justice et de l’administration doivent être impérativement réglées avant toutes élections. En tout cas l’UFR reste vigilante et ne s’associera pas à toutes compromissions sur le dos du peuple tchadien.
Moudeina le 17 juillet 2009
Faki Nour-dja
Commission de communication de L’UFR