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Plus ridicule que Ahmat Bachir, tu meurs. Invité ce dimanche 3 mai au journal télévisé de la Télé-Tchad, édition du 20h00, le Ministre de l'intérieur était venu parlé de la situation sécuritaire alarmante du pays.

Très tendu, à l'image du pays me direz-vous, le ministre de l'intérieur a, en quelques minutes passées à la télé, étalé tout ce que le régime Deby a d'exécrable : incompétence, arrogance, vulgarité et dirais-je même sauvagerie.

Interrogé essentiellement sur les questions troublantes de l'heure, à savoir les fouilles à Ndjaména pour dénicher les d'armes à feu, l'insécurité entretenue par les coupeurs de route, le rapt des enfants, le problème des braconniers au Sud et finalement sur la rébellion de l'Est, Ahmat bachir a démontré combien il ne mérite pas son poste ministériel.

Il dira que tout de go que les personnes qui possèdent des armes de guerre à N'djamena sont toutes des complices des « mercenaires sauvages » à la solde du régime « fantoche » de Khartoum.

Des coupeurs de route, il a affirmé que ses services appuyés par l'armée s'activent pour les mettre en déroute tout en indiquant que ces malfrats sont des parents des « mercenaires sauvages » à la solde du régime « fantoche » de Khartoum.

Des rapts d'enfants, le Ministre reconnaît que le phénomène va crescendo, que les kidnappeurs réclament de plus en plus d'importantes rançons et au cas échéant, ils tuent leurs victimes en les égorgeant.

Des braconniers qui sèment la terreur et la désolation sur tout le long de la frontière avec le Cameroun, la RCA et le sud du Soudan, Ahmat Bachir a affirmé que l'Etat a déclaré une guerre contre ces bandits de grands chemins qui sont dotés d'armes de guerre achetées auprès des « mercenaires sauvages » à la solde du régime « fantoche » de Khartoum.

Vous avez compris, le Ministre de l'intérieur ne voit en n'entend que la rébellion de l'Est. Tout le reste est le moindre de ses soucis actuels, sans parler de son aveu d'échec et d'impuissance face à ses responsabilités ministérielles.
Le journaliste qui l'interrogeait, se trouvait même obligé d'employer le mot « mercenaires », en ce jour de la liberté de la presse, pour l'interpeler sur la situation troublante à la frontière Est du pays.

Ahmat Bachir, bondissant presque de sa chaise, dira qu'il y a moins d'un mois le Président Deby et lui avaient passé deux nuits à 1 m de la frontière soudanaise, que l'ANT contrôle à cette heure les 1.284.000 Km² du pays, que tous les chemins sont bouchés et qu'ils attendent de pieds fermes les « mercenaires sauvages » à la solde du régime « fantoche » de Khartoum. Aussi, il invite les Tchadiens à rester calme, à travailler pour développer le pays avec les grands chantiers du chef de l'Etat, à oeuvrer pour la paix, ...etc.

Il finit tout de même par dire que si jamais ces "mercenaires" s'aventurent à agresser encore le Tchad, les forces armées tchadiennes les poursuivront jusque dans la chambre d'El Béchir.

Il s'est tout de même gardé de dire qu'il ira au front à la rencontre des rebelles. Car tout N'djaména sait comment le Ministre de l'intérieur de Deby s'est sauvé en février 2008 pour se cacher au Sud du pays quand son maître se terrait dans son bunker présidentiel.
 
Un ministre de l'intérieur, patron de la police nationale, qui ignore le permis de port d'arme attribué aux civils et qui a été lui même descendu comme un vilain porc il y a quelques semaines, n'est en réalité qu'un pauvre type, un vulgaire voyou comme il y en a eu beaucoup sous l'ère Deby. Vivement la page Deby soit tournée.

Tag(s) : #Ambénatna
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