UNION DES FORCES POUR LE CHANGEMENT
(U. F . C)
OPPOSITION POLITICO - MILITAIRE
MOUVEMENT POUR L’UNITE ET LA REPUBLIQUE
(M. U. R.)
Bombardements de la région de TISSI et les destructions systématiques de plusieurs villages dans la région de KORBOL, MELFI et BOUSSO.
Parallèlement aux manœuvres dilatoires du Régime de DEBY tendant à initier et organiser le retour au bercail de ses anciens compagnons de route par le biais d’accords boiteux dont le récent « accords de Tripoli » qui sans gloire ramène Soubiane Hassaballah dans le giron des apparatchiks du MPS, le régime de N’Djamena multiplie ses agressions militaires contre le peuple en bombardant aveuglement des paisibles villageois dans la région de TISSI (SUD-EST du Tchad) et en incendiant des villages dans les régions de KORBOL, MELFI et BOUSSO jetant dans la nature des centaines de paysans suspectés d’êtres des militants de la rébellion.. C’est ainsi que les villages de BARANGA, KARMA, GORI, GANTOUR, MILTOU, DICK, DAMTAR, et KWALOUM sont détruits et complètement vidés de leurs habitants qui errent actuellement dans la nature en cette période de pluies et d’occupation champêtre.
Cette politique de la terre brûlée demeure un classique du pouvoir dictatorial de DEBY qui depuis sa prise de pouvoir en 1991 fait subir à l’ensemble du peuple tchadien les pires exactions et les violations systématiques leurs droits humains.
En semant la terreur et la désolation, le pouvoir autocratique de N’Djamena pense étouffer notre aspiration au changement et décapiter la lutte légitime que nous menons avec force et abnégation pour instaurer une société démocratique où tous les tchadiens, sans distinction aucune pourront vivre libres et égaux. Un idéal pour lequel nous sommes prêts au sacrifice suprême.
La SECTION /MUR/ ZONE AFRIQUE :
Condamne avec énergie les actes barbares gratuits et lâches du gouvernement tchadien à l’encontre des populations civiles désarmées ;
Sollicite avec insistance le concours d’Amnesty International et la Ligue Internationale de Droit de l’Homme pour diligenter une enquête internationale afin de faire la lumière sur ces crimes de guerre dans les régions citées ;
Condamne le silence complice et coupable des Forces de l’Union Africaine, l’Union Européenne et de l’ONU présentes au Tchad et dans lesdites régions meurtries.
Appelle la Communauté Internationale à faire pression sur le dictateur de Ndjamena pour qu’il cesse immédiatement le meurtre des paisibles citoyens.
Fait, le 30 Juillet 2009,