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La nouvelle de l’arrestation de Jean Pierre Mbemba en région bruxelloise en Belgique est tombée ce dimanche. Selon Monsieur Leo De Bock, porte-parole du ministre de la Justice Jo Vandeurzen. « Nous avons exécuté une demande d’aide de la Cour pénale internationale de La Haye, c’est normal que nous le fassions ».
Selon la RTBF la Une, dans son édition du journal parlé de ce dimanche en mi-journée, Il s'agit de la première arrestation dans le cadre de l'enquête sur la République Centrafricaine du procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo
La même source affirme que Monsieur Jean-Pierre Bemba a été arrêté vers 22H00 (locales) dans la banlieue de Bruxelles. Il doit être présenté dans les prochains jours à un juge belge avant d’être transféré par les autorités belges à la CPI dans les prochaines semaines.
Pour mémoire, M. Bemba est le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), un groupe politico-militaire qui est intervenu dans le conflit en République Centrafricaine (RCA) en 2002-2003, poursuivant « une stratégie de terreur et de violence contre les populations civiles, marquée en particulier par une campagne de viols massifs et de pillages », dit le procureur dans un communiqué rendu public ce jour dont Camer.be a pu obtenir une copie.
« Le nombre élevé de viols commis par les troupes du MLC avec une brutalité sans nom est une caractéristique particulière de cette affaire », dit encore le procureur, ajoutant que M. Bemba avait déjà commis de pareils crimes en RDC.
La Belgique par la voix de Monsieur Leo De Bock, porte-parole du ministre de la Justice Jo Vandeurzen a confirmé son « intention » de le transférer à la Cour pénale internationale (CPI) qui a lancé un mandat d’arrêt contre lui. « L’intention maintenant est de l’emmener à Scheveningen, la prison de La Haye », a encore précisé le porte-parole, indiquant qu’il « ignorait » le temps que pourrait prendre ce transfert.
Selon une certaine source bien rapprochée du problème Centrafricain à Bruxelles, le mandat d’arrêt, émis le 23 mai à l’encontre de Jean-Pierre Bemba, avait été tenu secret. Cité comme suspect par la justice centrafricaine, Monsieur Jean-Pierre Bemba avait nié toute responsabilité dans des crimes commis en RCA, et affirmé qu’il avait lui-même appelé l’ONU à une enquête.
Selon la CPI dans les éléments du dossier qui ont abouti au lancement d’un mandat d’arrêt contre Jean Pierre Mbemba, ces crimes ont notamment été commis à Bangui et dans les localités de Bossangoa et Mongoumba.
Jean-Pierre Bemba est la quatrième personne arrêtée par la CPI. Les quatre sont tous des Congolais (RDC), mais les trois autres ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur des crimes commis en RDC.
Monsieur Jean Pierre Mbemba se trouvait jusqu’ici officiellement en exil au Portugal depuis avril 2007, « pour des raisons de santé ». Depuis lors, il était très présent en Belgique auprès de sa fille dit-on pour des raisons familiales.
Au moment où nous mettions sous presse, un groupe de partisans de jean Pierre Mbemba a été dispersé à Matongue, quartier populaire de Bruxelles. Ce groupe exigeait la libération immédiate de Monsieur Jean Pierre Mbemba. Nous y reviendrons
Source : Camer.be
Commentaire Ambenatna
Idriss Deby Itno doit avoir des soucis de plus car la communauté internationale connait en détail son implication dans les malheureux événements qui ont endeuillé la RCA entre 2002 et 2003. Beaucoup de Tchadiens vivant à Bangui ont été victimes de la barbarie des hommes de Jean-pierre Mbemba. Rappelons que ces derniers ont été combattus par les forces armées tchadiennes envoyées par Deby en RDC pour soutenir Kabila père.
Aujourd'hui, les mandats d'arrêts sont gardés secrét et peuvent être exécutés à tout moment. Prions qu'un jour Khadafi aussi sera étranglé pour les crimes commis au Tchad par ses hommes entre 1973 à 1989. Et pourquoi pas Giscard d'Estain, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy pour les crimes de l'armée française depuis l'indépendance de notre pays à ce jour ?
Dieu est Grand !