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Aboufouta2       

 

L'affaire Habré a occupé le devant de l'actualité sénégalaise, tchadienne et françafricaine depuis une quinzaine d'années, elle serait aujourd’hui dans sa phase pratique, celle des enquêtes des juges et bientôt le procès. La propagande des droits de l’hommiste et de leur caisse à résonnance, la RFI, sur cette affaire a diminué d’intensité. En réalité, il s’agit d’une ridicule stratégie qui consiste à avancer dans le silence, voire même faire oublier le sujet et parvenir ainsi dans le catimini à la condamnation.

 

Seulement voilà, la défense du Président Habré, sa famille (celle de Dakar) et les soutiens de la diaspora se battent courageusement pour dénoncer cette mascarade judiciaire sur fond de corruption à haut Deby. Ce n’est pas évident lorsqu’on est à l’étranger, sans soutien de son pays et victime d’un acharnement mafieux et odieux des plus hautes autorités politiques du pays d’accueil, en l’occurrence ici le Sénégal.

 

Après 3 commissions rogatoires au Tchad, après plusieurs convocations du Président Habré aux CAE pour des futilités, c’est l'impasse totale dans cette affaire. Aucune enquête réelle et sérieuse n’a été effectuée jusque-là ; on se contente des visites et d’auditions de "victimes" mais aussi de rapports de prétendus experts es conflits tchadiens. Cela dure déjà 9 mois. Le Président Hissein Habré a été kidnappé à son domicile un dimanche matin et incarcéré depuis le 30 juin 2013. Ses domiciles sont perquisitionnés sans mandat et ses Avocats empêchés par la police d'y assister. C'est ce qu'on appelle le banditisme d'Etat.

 

Face à cette impasse, les CAE ont dans un premier temps cherché à contrer les attaques de la défense via la cellule de communication dirigée par M. Marcel Mendy. Mais très rapidement, il a été pris dans ses propres contradictions. Une plainte a été déposée contre lui. L’affaire est devant le Tribunal, mais le Ministre de la Justice Sidiki Kaba (ex Avocat des plaignants) pèse de tout son poids pour bloquer la procédure.

 

C’est ainsi qu’un consortium d’Agences de communication (Sénégal - Tchad - Belgique) a été mis en place pour faire le sale boulot. Un budget de 560 millions de francs Cfa a été débloqué par le régime Deby. Objectif : masquer le parti-pris flagrant des CAE, détourner l'attention de l’opinion nationale et internationale sur les travaux des Juges (qui sont dans l'impasse) et continuer à accuser le Président Habré de tous les crimes inimaginables. Chose qui a été faite de manière continue par les droits de l’hommiste et la radio françafricaine (RFI) durant ces 15 dernières années. L’heure n’est donc plus aux accusations mais plutôt aux enquêtes, à la démonstration, aux preuves. Et c'est là où tout plante... Il faut donc faire du dilatoire.


5 journalistes Sénégalais, de véritables mercenaires médiatiques, ont séjourné à Ndjaména du 15 au 30 mars 2014. Ils ont été recrutés et pris en charge par le Consortium et HRW pour aider les CAE dans leurs basses manoeuvres. Leur mission était de véhiculer des mensonges et charger le camp Habré. Chaque soir, chacun se démerdait pour envoyer un torchon de papier à sa rédaction à Dakar. C’est ainsi que sur le site du journal en ligne pressafrik.com  dont le mercenaire se nomme Ibrahima Lissa Faye, on a vu l’incroyable et effroyable imposture.

Clément Aboufouta, le fossoyeur, lui qui affirmait avoir enterré jusqu’à 15 cadavres par nuit pendant 4 ans, se trouve complètement perdu et désemparé. Revenu sur les lieux de ses œuvres avec les Sénégalais, le bouffon en tenu de soirée, débout sur la tombe d’un défunt musulman, déclare au micro des journalistes : « j’ai l’impression qu’on a coupé volontairement les arbres pour m’empêcher de retrouver mes repères. Nous avons informé à l’époque Padaré, mais il n’a rien fait. ». La ou les fosses communes ont disparu, englouties par les nouvelles constructions soutient-il. Très vite contredit par un riverain qui explique qu’il n’y a jamais eu de fosses communes ici et des travaux d’aménagements ont été effectués par les services de cadastres avant d’autoriser les constructions.

 

Aboufouta, le fossoyeur, en absence de son maître Reed Brody de HRW, a perdu son assurrance, il bafoue et invente des historiettes sur un cadavre qui est revenu à la vie. Il a été incapable de montrer aux mercenaires Sénégalais (Juges et Journalistes) à la solde de Deby les charniers en question.

Aboufouta a été surtout pris à parti par les jeunes du quartier qui lui signifient comment un Kaffre comme lui ose monter sur la tombe d’un musulman. N’eut été les forces de sécurité qui encadrent la délégation, Aboufouta aura passé un sale quart d’heure. Mais déjà la fédération des associations islamiques du Tchad a été saisie de cette profanation et une fatwa contre Clément Aboufou est en préparation.

 

 

 

Tag(s) : #Articles- Affaire HH
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