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La communauté Kréda, de Salal à Rig-Rig en passant par Moussoro et Michémiré, a subi les affres du régime MPS. Jamais notre communauté n'a été aussi souillée, humiliée et bafouée dans son âme et son existence. Ces marques debyennes resteront indélébiles pour encore longtemps, dans notre mémoire du moins, et il va falloir des générations entières pour les faire disparaître.

Gourbal Djidi Nokour est un enfant déréglé, son errance « politique » choque notre conscience et interpelle tous les fils du Kanem. On ne sait même pas à quoi ça rime ses gesticulations ? Tantôt il est dans la région du Lac-Tchad où il dirigerait une rébellion armée. Tantôt il est à l'Est du Tchad pour fusionner son « mouvement » virtuel avec les autres qui y opèrent. Il est aussi au Canada où il poursuivrait ses études universitaires (il a un niveau de CM2 !). Puis on nous annonce que l'aventurier est arrêté par les autorités soudanaises pour on ne sait quelle raison, il a même été déclaré mort puis ressuscité miraculeusement. Bref, un vrai fou en liberté qui parvient tout de même d'abuser d'autres personnes aussi dérangées que lui. S'il y a une chose que Gourbal n'a pas encore compris, c'est que le temps où certains créaient les mouvement rebelles sur Intenet est bien révolu. Son écrivain public est bien indiqué pour l'informer sur ces pratiques ridicules.

Et comme si cela ne suffisait pas, notre cher Gourbal s'affiche sur Youtube avec une une vidéo qui le montre dans ses œuvres. Un montage grossier de plus. Mais quelle folie furieuse ! Le type confond encore l'UA et l'OUA ! Il chamboule l'histoire contemporaine de l'Afrique de l'ouest, écorche le nom des personnalités (Kérékou -> Kéréké), affirme que M Konaré a démissionné de l'OUA à cause de la non extradition de l'ancien président Hissein Habré vers la Belgique, se lance dans une démonstration digne d'un "cassatolli" (ivrogne). Puis, il s'invente des liens de parentés avec Habré (l'oncle de ce dernier est le mari de ma tante, la fille du Boss est sa nièce) et sur lequel il s'acharne pour des raisons d'intérêts nationaux affirme t-il. Quelle démence !

En 2005, la communauté Kréda, asphyxiée par l'oppression et l'humiliation des Zaghawas, a lancé un SOS au peuple tchadien en publiant une lettre ouverte au président de la République dans les journaux locaux. Ci-dessous des extraits pour rafraîchir la cervelle de Gourbal.

« ... M. le président de la République, nous les fils du Kanem militants du MPS, RDP, MPDT, d'Al-djamaa et bien d'autres et qui sont indépendants; en fait une centaine de personnes, pour la plus part des jeunes, avons décidé après réflexion de vous adresser unanimement cette lettre afin que vous libériez purement et simplement nos frères...».

« ... Nous avons certes enduré des situations difficiles car beaucoup de nos frères ont été froidement assassinés, beaucoup ont été l'objet de braquage à main armée, beaucoup ont vu leurs biens confisqués mais nous avons toujours su gérer ces situations difficiles au profit de la paix sociale. Seulement maintenant, nous sommes arrivés à une phase où les choses sont devenues difficiles à supporter dans la mesure où M. le président, vos parents qu'on nomme les « intouchables » ont dépassé la limite de ce qui est acceptable; en enlevant, violentant et violant nos filles, épouses et soeurs avant de les jeter comme des objets usés ! C'est insupportable car ils touchent à notre honneur et notre dignité. ».

« ....... Nous sommes très sensibles à ce « bouton » qu'ils ont touché puisque nous ne laisseront pas nos filles entre les griffes des fauves pour être dévorées alors qu'elles nous appellent au secours ! Ils nous assimilent et nous humilient à l'extrême ! ».

« ... M le président, dans des situations pareilles, tout ce qui compte, c'est la sagesse; car vous devrez mettre de côté toutes les idées de ceux qui transportent des mensonges pour le ventre, ceux qui voudraient à cette occasion régler des comptes, ou affaiblir économiquement nos parents et ceux qui sont, parmi nous-mêmes, des traitres qui veulent se nourrir en s'asseyant sur les tombeaux de nos frères. Ces derniers ont été et sont les opprobres du Kanem. Ce sont ceux-là qui sont des lâches, et qui ont pris la fuite en laissant derrière eux nos filles entre les griffes de ces fauves qui les ont dévorées. Les mères de ces filles nous ont envoyé un message depuis le Kanem pour dire qu'elles crachent sur leur visage de ces traitres et jurent ne leur jamais donner d'autres filles... ».

Lettre ouverte signée

Elidja Kogorou Yoskomi
Publiée dans L'Observateur n° 332 du 1er juin 2005

Par Djamaladine Moussaye
N'djaména 
Tag(s) : #Ambénatna
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