Tchad, éden des rapaces : 3ème partie

.... Etre fort et riche ne suffit pas ; il faut également préparer l’avenir en perpétuant cette domination ; alors il faut fabriquer les futurs maîtres aptes à continuer ce que leurs parents ont instauré.

Ainsi les bourses d’études accordées par les autres pays au Tchad sont triées et avant que les autres tchadiens ne se rendent compte de leur existence qu’ils apprennent que des étudiants Zakhawa sont déjà partis. Le reste des bourses comme celles accordées par l’Algérie ou la Tunisie sont soit bloquées jusqu’à ce qu’elles soient caduques après deux trimestres, soit qu’elles sont octroyées à des adolescents pour le seul plaisir d’aller se promener à l’étranger. L’objectif est clair, empêcher les enfants issus d’autres ethnies de s’instruire comme les leurs.

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Salaye Deby, le frère du président se permettait quand il était délégué à la sécurité au Batha d’enlever et de violer de force toutes les filles qui lui plaisaient et se permettait généralement de venir les arracher à leurs époux, leurs frères ; leurs pères qui, impuissants étaient obligés de garder secrètes ces mésaventures pour ne pas nuire à la réputation de leur épouse, sœur ou fille, nous ne nous attarderons pas sur les agissements de ces gens  parce que beaucoup de tchadiens ont été témoins des multiples injustices perpétrées au quotidien par cette ethnie et cela à tous les niveaux.

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