Selon nos informations, le groupe Bourbon a payé une rançon "relativement modique", inférieure à 150.000 dollars (109.000 euros), aux ravisseurs de ses trois employés enlevés au Nigeria à bord du Bourbon Alexandre, dans la nuit du 21 au 22 septembre 2010 et libérés mercredi.
À notre connaissance, les autorités françaises ont suivi les négociations, mais elles n'y ont pas directement participé. En vertu d'une coopération européenne active en matière de renseignement, ce sont les services secrets et les forces spéciales britanniques qui "ont la main" dans cette zone sur les tractations consécutives à des prises d'otages dans cette région, sous l'autorité de Robert Scott "Bob" Dewar, haut-commissaire britannique à Abuja, et l'un des tout meilleurs connaisseurs de l'Afrique au Foreign Office.