Très indigné par la pratique habituelle de la politique de deux poids deux mesures appliquée par le régime du dictateur Idriss Deby, le Front pour le Salut de la République(FSR) fustige cette pratique qui impose un double traitement aux citoyens d’un même pays devant la justice. Notre consternation est d’autant plus grande que la franche proche du pouvoir se veut au-dessus de la loi. Elle n’est point jugée quel que soit son forfait.
La disparition du professeur Ibn Oumar Mahamat Saleh pour laquelle la garde républicaine a été formellement impliquée est une éloquente illustration.
Le régime de Ndjamena vient de condamner injustement des compatriotes qui ont fuit la Libye au moment des événements qu’avait connus ce pays. Ces pauvres citoyens se sont trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Sans la moindre défense les sinistrés en provenance de la Libye viennent d’être incriminés et condamnés par la justice de Deby, à des peines de prison. On reproche à ces derniers d’avoir introduit illégalement des armes dans le territoire national et d’avoir se livrés à des actes de mercenariat en Libye. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne que Deby et sa garde républicaine à sa tête le général Mahamat Béchir alias Chaouch l’un des fidèles de Deby ,attaché militaire à l’ambassade du Tchad à Tripoli et l’ambassadeur Daoussa Deby demi-frère d’Idriss Deby, furent les principaux artisans du recrutement des mercenaires ayant soutenu Gaddafi. Et voila qu’insidieusement, Deby cherche des coupables pour les actes dont il est entièrement responsable. Ne dit-on pas que l’habitude est une seconde nature, Deby cherche une fois de plus à rouler tout le monde dans la farine. Il croit que les gens ont la mémoire courte. Il avait crié sur tous les toits que les arabes du Darfour massacraient les négro-africains. Aujourd’hui il se découvre qu’il est lui-même d’origine arabe et va plus loin pour épouser une arabe à coût des milliards. Nous dénonçons cette mégalomanie et cette injustice et apportons notre soutien à la famille du professeur Ibn Oumar Mahamat Saleh ainsi qu’à tous ceux qui subissent l’arbitraire dans notre pays.
Disposés à consentir le sacrifice suprême pour instaurer un Etat de droit et de justice sociale dans lequel les citoyens seront égaux en droit et en devoir. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que le régime de Deby est un mal pour le Tchad et pour la sous région.
Nous ne ménageons aucun effort pour :
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Appuyer et consolider les mécanismes de partenariat anti-terroriste mis en place par les Etats du Sahel à l’issue de plusieurs conférences organisées sur les plans politique et sécuritaire ;
- Lutter contre le terrorisme, les trafics des drogues, le blanchissement de l’argent sale et contre toute sorte de contre bande.
La sous-région du sahel se trouve sous une double menace :
- D’une part le comportement des Etats dont les régimes ont rendus voyous à l’instar du Tchad ; qui sapent tout effort visant à mettre hors d’état de nuire toute velléité qui cherche à déstabiliser la sous-région ;
- L’implantation d’un foyer des terroristes qui remet en cause la sécurité et la tranquillité des populations de la sous-région.
Une telle mission ne peut être menée que par des Etats dirigés par des hommes et des femmes responsables bénéficiant d’une réelle légitimité issue du suffrage universel. Des hommes et des femmes qui croient à la vertu de la démocratie et acceptent l’alternance pacifique.
Le Front pour le Salut de la République soutient fermement la politique de rapprochement, de renforcement et de la consolidation des structures sous-régionales menée par le Président tunisien son Excellence Moncef Marzouqui. Il s’agit d’une vision responsable et sage. Ne dit-on pas que l’union fait la force ?
Vous vous en doutez, l’équipe actuelle au pouvoir au Tchad s’est professionnalisée dans l’improvisation, la gabegie et la mal gouvernance. Pire, elle s’est distinguée à montrer une habilité sans faille en matière des affaires louches (trafics de drogues, blanchissement de l’argent sale) voire des accointements avec des groupes terroristes. Ce régime n’a aucune légitimité mais il s’impose au peuple tchadien par la répression et la terreur.
Constants et Fidèles à nos engagements, nous nous attelons à abréger les souffrances de notre peuple et instaurer un Etat de droit.
Fait à Paris le 23 février 2012-02-24
Pour le Front pour le Salut de la République (FSR)
Le commissaire à la communication Porte-Parole
Abakar Assileck Halata