Biens mal acquis en France : Abdoulaye Wade et son fils portent plainte contre William Bourdon

Les plaintes d'Abdoulaye Wade et de Karim Wade contre l'avocat William Bourdon et le journal français Le Parisien ne dorment pas dans les tiroirs. A peine ont-elles été déposées avant-hier, 13 mars, qu'elles ont commencé à être instruites.

Dès le lendemain, le doyen des juges d'instruction, Mahawa Sémou Diouf, s'en est saisi et fait les diligences nécessaires. Wade père et fils s'étant constitués partie civile, il a sollicité du Procureur qu'il fasse ses réquisitions.

Dès réception de celles-ci, le Magistrat instructeur entend avancer dans son travail, décerner des convocations aux personnes visées, engager les poursuites... Ira-t-il jusqu'à émettre des contraintes par corps ou des mandats d'arrêt ? Une seule certitude : William Bourdon, qui terrorise les chefs d'Etat africains soupçonnés de posséder des "biens mal acquis", risque cette fois-ci d'être devancé sur son propre terrain. La bataille judiciaire qui s'ouvre s'annonce rude.

Source : Dakaractu   

Comments

[Ernest Milo]

« Le jeune tchadien doit être désormais bilingue ». Ce sont les assertions
du président de la République lors de la journée de la mise en usage en vigueur  de la langue arabe au Tchad. Mais justement parlons de ce
« bilinguisme »tant sollicité. Ce bilinguisme est-il vraiment avantageux pour ce pays où depuis ses sombres histoires d’après l’indépendance les peuples se sentent différents les uns
des autres, où les fils se regardent en chiens de faïence ? Ce pays où jusque là nous n’avons pas encore compris le sens de ces trois mots sacrés qui composent notre devise. Ce territoire de
1 284 000km² dont la grande partie est désertique et où vit une mosaïque d’ethnies. Ce pays où les deux grandes tendances religieuses existantes font qu’il se trouve divisé en deux, la
partie Nord dit nordiste et musulmane et la partie Sud dit sudiste et chrétienne. Même la capitale se trouve être l’image en format réduit du pays, car on y trouve les quartiers nord pour les
musulmans et les quartiers sud pour les chrétiens. Ceci prouve combien de fois  depuis les moments obscurs qu’à connu notre histoire nous n’arrivons
pas à satisfaire le mot ’’UNITE’’, premier mot de notre devise. Il faut remarquer  que sur tout les plans, que ce soit administratif, scolaire ou
social bref dans tous  les activités qui réunissent les tchadiens, une sorte de réaction se produit, c’est à dire rapidement  les nordistes se regroupent d’une part et les sudiste d’autre part. On dirait deux fluides immiscibles. Encore de plus, est-il ingénieux d’instaurer un
bilinguisme dans un tel pays ?


Aussi, au Tchad une institution où l’arabe beaucoup usité se révèle être pour le
nordiste et musulman. Ainsi  le problème majeur qui entravera l’épanouissement de ce bilinguisme est que ces deux langues (arabe et français) se
voient se rapprocher de chacune des deux religions source de division. Je trouve que dans la perspective de réaliser notre unité nationale qui nous est cher il serait nécessaire d’opter pour une
stratégie mono linguiste, oui, une seule langue qui ne trouvera des raisons pour nous diviser car nous serons obliger de nous nous communiquer qu’en la seule langue, d’où en découlera l’unité. Et
je crois que cette langue devra être celle que nous avons hérité de la colonisation, celle que nous avons pratiqué jusqu’à ce jour, et que les autres langues restent étrangères. Ce qui est sûr si
nous continuons dans le bilinguisme ceci ne fera qu’augmenter le fossé que nous avons creusé entre nous aux noms des religions depuis des décennies car l’une des deux langues sera considérer
comme appartenant aux nordistes et l’autre aux sudistes.