Dans l’hebdomadaire jeune Afrique de cette semaine, Idriss Débyfole a accordé une interview bien ficelée, de loin mieux que les brouillons de carnets faits de par le passé. Il faut dire chapeau à l’ombre qui s’est occupée de faire les réponses posé par le journaliste Cheikh Yérim Seck. Car quand on voit bien le papier, on est loin des perfidies lâchées dans le temps. Dans cet article, nous voyons sans équivoque la graine et l’ombre d’un autre plus avisé que l’intelligence migraine d’un Idriss Débyfole, car pour vouloir s’y arrêter deux secondes il faudrait aller voir les anciennes interviews et autres interventions du même débyfole.
Seulement, si le fond de l’intervention fût bien huilé, la nature des allégations est totalement fausse. Dans autant de domaine évoqué la débyfolie vocifère des mensonges toutes fabriquées :
Sous le régime Hissein Habré, s’il se targue d’être le soldat de service avec du plomb dans le corps, tout les tchadiens savent sans équivoque qu’il fût l’initiateur des assassinats partout où il est passé. De la DDS à l’état-major des FANT, Idriss débyfole a été l’homme qui a eu la gâchette facile et sans aucune ordonnance. Le fait d’effacer sous son règne toute trace de ses actes passés, ne dissuade aucun tchadien sur la responsabilité première qui fût la sienne. Si sous le régime précédant il a perdu 11 membres de sa famille, que diront les tchadiens qui ont tout perdu pendant les 19 années de son règne. Les pertes en vie humaine, viols des femmes et enfants, et pertes matérielles.
Tueur, il l’est encore aujourd’hui. Il pourra nier d’avoir balancer des hommes d’un hélicoptère en plein vol dans les années 80, il ira nier de toute évidence d’avoir exterminer des hommes, femmes et enfants au sud du Tchad à une époque, il niera toujours d’avoir assassiner ou fait assassiner des hommes politiques tant la liste est longue… Bisso Mamadou, Bichara Digui, Abbas Koty, Maitre beyidi, et tout dernièrement Ibni oumar Mht Saleh même si tôt ou tard, il cherchera à fuir sa propre responsabilité.
De l’entente avec la France, il trébuche puis se reprend. Tous les tchadiens savent que sans la France, il n’est rien. Si pendant l’ère Chirac, la France cautionnait ses dérives entièrement, aujourd’hui les hommes de l’exécutif actuel et autour de Sarkozy connaissent parfaitement la nature macabre d’Idriss débyfole. Par delà l’amitié de Kouchner et autres biscuits, beaucoup ne l’aiment pas. Et ça, il le sait… C’est facile de faire semblant de coller à l’autre ses propres fautes. Arche de Zoé, on se souvient de cette histoire par syllabe.
Il se targue une âme de bâtisseur. Certes, il était temps que la débyfolie fasse quelque chose face au désamour que lui voue le peuple tchadien. Il était temps qu’il se rend compte que personne ne l’aime à part ceux qui s’abreuvent et s’aspergent avec lui de liqueur. Il était bien temps qu’il se pose la question quand il a vu l’attitude du peuple pendant l’entrée de l’opposition politico militaire le 02 février 2008. Si le Tchad est en chantier, c’est tout simplement parce que en face de lui, il y’a des mouvements armées qui lui revendiquent le pouvoir. Il a vécu 18 ans sans rien faire, à part voler, piller, violer et s’appesantir.
Ceux qui me connaissent savent que je me fous de l’argent. Quelle pintade…
Je déteste les intrigants, les cupides et les corrompus. Quiconque détourne les deniers publics sera puni, mon entourage le sait. Un mensonge gros comme ça.
ONG ou pas, la débyfolie sait comme il le dit qu’il vient d’un milieu modeste. Comment explique t-il tous les biens éparpillés à travers le monde. Dans ce milieu, tout le monde sait que les biens sont établis au nom des proches, enfants, parents, femme etc. De paris à Singapour, de Rabat à Tunis, la débyfolie s’est fait une étoffe mercantile avec l’argent du contribuable tchadien. Des appartements et autres villas sous des prêts noms. Il se fou de l’argent et pourtant il fût l’acteur principal des faux dinars du Bahreïn. Drôle d’individu.
Autour de lui, la corruption bat son plein. Idriss débyfole maintient son régime grâce à la perfusion qu’il fait en achetant les consciences de certains tchadiens. Plusieurs ministrons autour de lui ont acquis des villas et des entreprises au Niger, Burkina, Mali, Sénégal, France, Gabon, Egypte. Tout cela avec l’argent du peuple tchadien. Une institution a classé le régime débyfole comme étant parmi le plus corrompu au monde. Alors, si l’éthique de la morale manque à l’homme, qu’il sache que le peuple tchadien n’est point bête.
Je ne connais pas la peur. Peut-être dit-il la vérité. La peur est relative, elle peut paraître frustrante et humiliante, tout comme elle peut être d’une capitale stratégie. Il n’y a point d’hommes qui ne connaissent la peur. Sinon, qu’il nous explique à nous autres fripouilles les nombres de ses fuites sur les terrains de combats depuis l’épopée des FANT, dans le Tibesti, à Ganatir, Abou gouleine, Massaguet etc… S’était la fuite de la peur ou une peur en fuyant. Face à l’adversité tout homme se determine selon la situation. Idriss Débyfole invoquera une mort sur un terrain de bataille parce qu’il sait plus que quiconque, qu’il n’y aura nulle part où s’abriter s’il perd le pouvoir. Et penser seulement à une hypothèse pareille lui fait admettre le suicide de l’esprit. Prisonnier ou en déhors du Tchad, la terre lui sera un enfer.
Le Soudan soutient une bande de pillards, des Harkis tchadiens. Le parallèle harki est totalement faux. Que la débyfolie relise l’histoire. Si on lui a conté il le délivre sous un aspect entaché. Mais… les harkis ont collaboré avec la France contre leurs compatriotes. Quels sont leurs idéaux, en tout cas ils ne s’inscrivent dans aucun pan de l’histoire patriotique de leur pays. Les tchadiens en armes actuellement combattent la dictature des Itno avec un idéal et un projet politique. La comparaison est aux antipodes de la réalité. Mais gageons de comprendre que le fort de l’homme réside dans l’asperge de son égo. Le Tchad a besoin d’une autre époque et la momie doit s’éteindre à tout jamais.
Source : Le tchadanthrope.
Envoyé par Mahamat Assileck Halata