Que la CCT rectifie ses délires nationalistes.
Depuis hier, on lit sur le net le communiqué d’une organisation appelée CCT qui condamne le meutre du paysan tchadien par ce militaire du contingent français. On peut bien comprendre l’indignation face à un meutre, mais ce qui est incompréhensible c’est n’est ce pas cet excé nationaliste qui pousse ce parti à s’attaquer à la LTDH. Celle-ci est une organisation de la société civile qui joue encore un rôle non négligeable dans la vie démocratique du Tchad.
Si des citoyens ne sont pas contents dans leurs révendications nationalistes, on les conseillerait bien d’aller réjoindre leurs parents à l’Est et non s’en prendre aux honnêtes gens qui ont choisi la voie démocratique pour défendre leurs concitoyens.
Pour l’ideal de droits de l’homme, beaucoup des gens ont sacrifié leur vie et vous n’allez pas aujourd’hui comparer l’organisation qu’ils ont créee à une « structure appatride, corrompue et mercatille ». Quelles sont vos preuves ?
On comprend bien votre déception car vous vous voyez incapables de convaincre vos parents à adhérer à un idéal patriotique pour combattre Deby. Vos positions nationalistes n’ont pas rimer avec les dessein tribaliste et clienteliste des différentes coalitions de la rébellion, de l’Alliance nationale à la CMU et aujourd’hui encore à l’UFR. Les seigneurs de guerre n’ont pas fait place à ces reveurs d’un Tchad perdu. C’est pourquoi, ne sachant vendre dans quelle boutique, ces citoyens naviguent à vue et s’en prennent tantôt aux forces étrangères que leurs propres parents ont emméné au Tchad et tantôt à leurs concitoyens qu’ils qualifient de collaboration.
Mais, je pense que vous ne devez pas aveuglement vous en prendre à une organisation qui fait son travail pour la défense des droits de l’homme. Qu’est ce que l’assassinat d’un paysan par un militaire français a à avoir avec la responsabilité d’une ONG de droits de l’homme ?
Les sites et blogs tchadiens devraient veiller à ne pas encourager ces genres de sujets. Je connais bien l’intention patriotique de ces jeunes que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans le cadre du FUC au sein duquel ils étaient plutôt bien implantés. Sauf qu’ils doivent revenir sur terre, les réalités actuelles, celles de l’UFR ne sont pas celles du FUC qui regorgeait des potentialités patriotiques. On aimerait surtout que ces organisations de droits de l’homme soient reconnues car elles sont plutôt les seules structures crédibles que connait le Tchad pour la défense du citoyen. Et peut être pour demain aussi quand on voit les boutiques tribalistes que la CCT a du mal à y trouver sa place.
Votre compatriote et patriote tchadien,
Ngar Doum