Décidément que vaut la vie d'un Tchadien pour ces bâtards de légionnaires français présents sur notre territoire ?
De tout temps, l'armée française tue avec la plus grande impunité au Tchad. Rappelez-vous de l'assassinat lâche du CEMGA du FUC, feu Colonel Mahamat ISSA (Que son âme repose en paix), foudroyé par un missile tiré par un Mirage français à l'entrée de N'djaména en Avril 2006. C'est le fameux tir de semonce de l'armée française. Des crimes crapuleux du genre, on en compte des centaines et qui datent depuis le temps du FROLINAT. Un jour viendra, inch allah, tout sera énumeré et étalé sous le soleil tchadien.
Aujourd'hui, c'est un pauvre paysan Tchadien qui paie de sa vie. Son seul tort, c'est d'avoir défendu, peut être, le seul bien qu'il dispose, à savoir son cheval. C'est tellement grave, triste et odieux, qu'au plus haut de la hiérarchie militaire française, on préfère volontairement omettre cet assassinat cruel du pauvre paysan et se focaliser sur les autres tout en martelant que le criminel est un fou. Cela laisse entrevoir des circonstances atténuantes à son éventuel procès. Déjà, on se pose des questions car pour des crimes commis sur le sol tchadien et dont une victime est tchadienne, la Justice de notre pays est doublement compétente, va t-elle une fois de plus se dérober à son devoir de rendre justice ?
C'est peut être la raison pour laquelle on attend que le "fou" assassin franchise la frontière tchadienne avant d'être chopé et renvoyé chez lui. On évitera ainsi le casse-tête des bandits de l'arche de zoé. Sinon, il suffit d'un survol par hélicoptère pour le cueillir et le présenter devant le Procureur de N'djaména. Mais ça, faut pas rêver, on est au pays du soldat Deby, le franc-maçon.
Mais où sont passés nos droits de l'hommistes ? Ah ! J'avais presque oublié, ils se plaisent au froid hollandais et certaines se font bien culbutées dans les hôtels luxueux à la Haye.
Excusez du peu !