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Les forces de la résistance nationale campent toujours autour de la capitale N'djaména et se réorganisent sérieusement. Les troupes ont pu soufler un peu après plusieurs jours de combats sans interruption. Les blessés ont pu recevoir les premiers soins d'urgence, les plus sérieusement atteints ont été acheminés vers les bases arrières.
 
La coordination militaire unifiée (CMU) a enrgistré depuis son entrée dans la capitale N'djaména samedi dernier, plusieurs ralliement de gros calibres de l'armée gouvernementale. Il s'agit entre autres de :



Le Général Hissein Hamita
Le Colonel Eguerey Gourbal
Le Colonel Kaly Issa
Le Colonel Orozy Maïna
Le Colonel Ordjey Wardougou
Le Colonel Allafouza Kalamaï
Le Colonel Todi Soukaya
Le Colonel Salah Kokoï
Le Commandant Hassan Chidi

Tous ces officiers supérieurs de l'armée tchadienne ont dû jeter l'éponge suite à la nouvelle tournure des événements : l'implication des forces néocoloniales françaises et des mercenaires génocidaires du Darfour (MJE, MLS).

Les villes d'Oum-hadjer, Mongo et de Bitkine sont contrôlées par les forces de la coordination militaire unifiée (CMU). Plusieurs garnisons d'autres villes telles que Faya, Mao, Kalait se sont vidées de leurs troupes et ont rejoint la résistance nationale. Les villes d'Abéché et d'Am-timane sont sous le contrôle des miliciens toroboro du MJE et MLS. Ces villes seront libérées dans les tous prochains jours car la rébellion cherche avant tout à se doter au maximum en munitions pour relancer les hostilités qui savèrent décisives.

Aujourd'hui, il est peut être trop tôt de se pencher sur les causes de l'échec de N'djaména. Toutefois, une clarification de taille dans cette lutte contre le régime criminel d'Idriss Deby est observée, les opportunistes sont contraints désormais de choisir soit le camp du pouvoir morribond de N'djaména ou celui de la rébellion armée. Car ceux qui avaient un pied dedans, un pied déhors, avaient jubilé lors de l'entrée triomphale de la rébellion à N'djaména, marquant ainsi leur position. Or avec Deby, le flou n'a pas sa place.

La lutte contre Deby est devenue une question de survie pour nous tous. L'ingérence de la France apporte une autre dimension au conflit qui mérite une mobilisation sans faille ni réserve de toutes nos forces pour être à la hauteur de la révolution contre les forces néocoloniales.

Tag(s) : #Politique
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