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Idriss DEBY sur un trône perché tenait, en son coffre, les milliards détournés.
Houhou !
Que vous êtes rempli d'or et de pierreries !
Sans mentir, si votre mallette ressemble à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes venus du Sénégal.
Hommes de justice au supplice,
Hommes de presse sous presse,
Tous se bousculent et vous montrent leur belle voix.
Un nouvel hôte a surgi dans la nuit.
Que veut-il ?
Vous chantez de sa belle voix, mon bon monsieur.
De belles chansons ou des cris ?
Des soucis, mon bon monsieur, ou plutôt des problème de pitance,
Il se trouve fort dépourvu pour affronter la saison nouvelle.
Il vous paiera, m'a t-il assuré, avant 2015, intérêts et principal.
Parole de Maître Aliboron que tout ça !
Dois-je le croire ?
La nature, envers nous, a été injuste.
Contre nos coups épouvantables, l’AUTRE a résisté sans courber le dos, sans rompre.
Quittez ce souci, DEBY, partons d'un bon naturel et nous arrêterons bientôt les rayons du soleil.
Je sais que tous ces rayons de miel dont je suis le Maître,
Ces hommes de justice en réclamèrent et des hommes de presse en rêvèrent.
Que faut-il faire avant que ce miel ne se gâte ou que d'autres s'en emparent ?se disent-ils
Il nous faut lécher l'ours ! Clament certains.
Non ! Cet art est notre savoir ! Rétorquent d'autres.
Bien adresser n'est pas une petite affaire.
Gardons espoir, et entente, nous avons fait un si long voyage.
Notre louange chatouille et gagne ses esprits.
Elle lui fera oublier comment il vit.
Cette crainte maudite qui l'empêche de dormir sinon les yeux ouverts.
Un mouvement, une ombre, une lettre, un rien du tout nous donne la fièvre.
Mais herbe fraîche et fourrage se font si rares.
Qu'une pleine vallée vaut tous les supplices.
La Rédaction de ZOOMTCHAD