Nicolas Sarkozy s’est entretenu hier avec le président tchadien Idriss Deby, qu’il a encouragé à poursuivre ses efforts pour la paix et la démocratie.
Lors de d’un entretien entre les présidents français et tchadien, Nicolas Sarkozy a « salué les efforts » accomplis en la matière par son homologue, notamment l’adoption d’un nouveau code électoral et d’un statut de l’opposition, la mise en place d’une commission électorale indépendante et le nouveau recensement de la population, a ajouté la présidence française.
Nicolas Sarkozy a indiqué au chef de l’Etat tchadien que ce scrutin « serait déterminant pour la démocratie tchadienne et qu’il devait être irréprochable ».
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Idriss Deby en 1990 au Tchad au terme d’un coup d’Etat, les scrutins tchadiens ont été systématiquement contestés par l’opposition et la société civile. Le président tchadien a signé en août 2007 avec ses opposants, à l’exception des rebelles armés, un accord politique censé favoriser la démocratisation du régime.
Droits de l’Homme
Le président français a également incité Idriss Deby à « continuer ses efforts », évoquant notamment le sort de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, porté disparu depuis son arrestation par des soldats tchadiens en février 2008, dans la foulée d’une attaque de N’Djamena par la rébellion.
Une commission d’enquête a conclu que M. Ibni était probablement « décédé ».
« Nous avons parlé de la politique, des élections au Tchad, de la gestion (du pays), de la réconciliation, on a parlé de tout et avec une très grande franchise ».
Plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme ont demandé qu’Idriss Deby « qu’il mette fin à l’impunité au Tchad ».
Source : Lequotidien.fr