Pr. Ibni Oumar Mahamat Saleh, enlevé à son domicile par la garde présidentielle d'Idriss Deby Itno le 3 février 2008. Il est porté disparu depuis cette date. Tout porte à croire qu'il a été assassiné par la garde rapprochée du président Deby qui tente de se disculper mais en vain. |
· Ibrahim Elias, chef d’Etat major général des armées 2ème adjoint, exécuté avec 63 officiers proches Maldom Bada Abbas, Ministre de l'intérieur, le 13 octobre 1991. · Mamadou Bissau, haut Cadre de l’administration, Secrétaire général du RDP de Monsieur Lol Mahamat Choua aujourd’hui rallié au régime Deby, assassiné à son domicile devant sa famille et son corps emporté en 1992. · · Extradition monnayée de Maïduguri (Nord Nigéria) des responsables du MDD : Goukouni Guet ex-chef d’état major du président Goukouni weddeye, Dr. Mahamat Boukhary Secrétaire d'Etat au Ministère des affaires étrangère du régime du Président Hissein Habré, Mahamat Saker commandant de la BSIR, tous torturés et exécutés dans les cellules de l’actuel palais présidentiel. · Colonel Moïse Kété et Capitaine Laokin Bardé Frison, tous deux assassinés au Sud du Tchad alors qu’ils étaient conviés à la table de la négociation avec le gouvernement représenté par le Ministre de l’intérieur feu Youssouf Togoïmi. · Commandant Abakar Adjar, Com-zone de la région de Lac, arrêté au moment de la dissidence du Colonel Abbas Koty et exécuté à Moussoro le 18 juin 1992. · · 16 août 1996, assassinat de Bichara Digui Arou, proche du Colonel Abbas Koty, près de son domicile, après des longs mois d'emprisonnement. · Annour Idriss Haggar (Laborantin) et Abakar Idriss Haggar (DG de l’école normale supérieure) tous deux frères de Dr. Bichara Idriss Haggar, ainsi que Bakhit mahamat Haggar, Hamid abderahmane Haggar (Chef de projet du PEV au ministère de la santé), Yacoub al daris (commandant du CNR) seront froidement assassinés entre 1994 et 1996. · Colonel Mahamat Fadil et le Capitaine Wileda Nourri ont été arrêtés par la police nigérienne dans la ville de Zinder et livrés à N’djaména à Déby avec l’avion présidentiel. Ils seront assassiné à la Présidence de la République malgré les protestations du HCR, des ligues Nigériennes et Tchadiennes des Droits de l’homme, de la presse tchadienne. · 1997 : assassinat du Chef d’état major général des armées à Paris, le Colonel Moussa Bachar Houno. La thèse de l’accident n’a jamais été prouvée. Le corps du défunt a été enroulé par un interminable ruban blanc. La famille n’a pu examiner le corps. · 2001 : assassinat du Dr Cheikh Ibni Oumar à Ndjaména, homme d’affaire soudanais qui a investi près 40 milliards dans le projet pétrolier de Rig-Rig. · 2002 : assassinat du Dr. Gueti Mahamat, DG de l’Asecna de 1985 à 2000 et président d’un parti politique qui a rejeté toutes les avances du MPS. Sa voiture a été minée à Faya où il battait campagne pour les élections législatives de 2002. · Septembre 2002 : assassinat de Youssouf Togoïmi, ancien Procureur de la République, successivement Ministre de la Justice, de la défense et de l’intérieur entre 1990 et 1998, président du MDJT. Sa voiture a été minée, blessé, il a été évacué en Libye où il a été soigné puis assassiné. Son corps est toujours entre les mains de Khadafi qui refuse de le remettre à sa famille malgré plusieurs demandes insistantes. · Assassinat à Ndjaména de Dochi Koreïdo , soeur de Guihini Koreï en rébellion contre le régime MPS, à son domicile par des hommes du clan Itno. · Assassinat à Ndjaména de la sœur cadette de Timane Erdimi, Gani Nassour, le lendemain de sa désignation à la tête de l'UFR. · Assassinat de Ahmat Lamine et Abderamane Dadi, tous deux Ministres ayant en charge le projet pétrolier. L’avion qui les ramenait à Ndjaména a été abattu juste après avoir franchi le fleuve Chari. Deby s’est opposé aux experts dépêchés par l'Assurance de la compagnie aérienne d’examiner l'épave de l’avion. Aux titres des génocides, rappelons : · - Guera en 1991 : repli des fidèles de Maldom (Kaffine, Garboubou) dans le Guera après le prétendu coup d'Etat du 13 octobre 1991, la GR investit la région et s'en suit un véritable génocide. · - Boudouloum et Goré en 1992 : repressions de la rébellion dirigée par le Colonel Moïse Kété et le Capitaine Laokin Bardé Frison. · - Gniguilim et Chokoyane en 1993 : Attaque de la rébellion de l'Est. La garde présidentielle intervient depuis Ndjaména et reprime la population accusée d'avoir jubilée avec les rebelles. · - Ndjaména en 1993, manifestation des ressortissants du Ouaddaï qui proteste contre le répression sauvage de Gniguilim et Chokoyane. La GR mate la manifestation, une centaine de morts. · ·
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