Qu’Obama a attendu une semaine pour faire une déclaration qui n’a pas le ton et l’engagement attendus en comparaison de ce qui s’est passé pour les événements en Egypte et en Tunisie où le changement souhaité par les peuples était en quelque sorte « accompagné » par la diplomatie américaine. Néanmoins, la folie du désormais dictateur, sa panique totale et les massacres des populations ont contraint les dirigeants occidentaux à réagir.
Le cynisme de ceux qui feignent de découvrir, seulement aujourd’hui, les dérives meurtrières de Gaddafi est sans limite ; encore une fois, la politique est avant tout une affaire d’intérêts et certainement pas de morale, d’humanité et de valeurs universelles à défendre. C’est ainsi que tourne le Monde. La nouvelle donne c’est que les peuples arabes de ces pays en ont pris conscience et ont décidé de mettre fin à leur calvaire en allant à l’assaut des pouvoirs oppresseurs au sacrifice de leurs vies.