Un petit-neveu de l'ancien roi Idris Ier, Ahmed al-Zoubair el-Senoussi, qui a passé 31 ans dans les geôles du régime pour complot contre le numéro un libyen, a lancé un appel en ce sens. "J'appelle le monde à aider, à apporter tout le soutien possible, aussi vite que possible (...). Nous avons besoin d'armes et tout le soutien possible. C'est nous qui combattrons, mais nous avons besoin de soutien", a déclaré ce septuagénaire à l'AFP.
La communauté internationale semblait cependant lente à agir. Après des réunions de l'Otan et de l'Union européenne qui n'ont abouti à aucune décision concrète, une nouvelle rencontre ministérielle du G8 était prévue lundi à Paris. La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et ses homologues européens, divisés, devront se pencher à Paris sur la question de la zone d'exclusion aérienne et se concerter avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, la position de Moscou restant floue.
Samedi, la Ligue arabe, estimant que le régime libyen avait "perdu sa légitimité", a apporté son soutien à une zone d'exclusion aérienne, réclamée avec force par l'opposition libyenne, appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à l'autoriser pour empêcher les bombardements.
La France a annoncé dimanche qu'elle allait "accélérer ses efforts" dans "les prochaines heures" pour faire avancer ce projet de zone d'exclusion aérienne, pour lequel plusieurs capitales exigent un mandat de l'ONU.
Extrait delepoint.fr