Ce que l’on appelle l’affaire de la disparition de l’opposant IBNI OUMAR, aujourd’hui, reconnu officiellement décédé n’a toujours pas connu un épilogue - la désignation du ou des responsables et la connaissance des faits autour de sa mort - vu les circonstances et les multiples contingences qui la parasitent.
Pendant quatre années, de nombreuses actions ont été menées par sa famille, ses soutiens, ses amis tant au Tchad qu’à l’étranger. Aujourd’hui, les députés socialistes, amis du défunt, sont ceux qui continuent de faire entendre leur voix sur ce dossier. Les membres de son parti politique ont, quelque part, tourné la page, en réintégrant la plateforme de l’accord politique du 13 août entre l’opposition et le pouvoir de Deby.
Cette sélectivité dans la dénonciation et dans la médiatisation des évènements du 3 février 2008 a posé et posera des problèmes dans l’affaire IBNI. Il est aisé de comprendre que l’étroite marge de manœuvre et, quelque part, l’absence de liberté de certains acteurs dans cette affaire, expliquent qu’ils se doivent de fermer les yeux par exemple, sur l’action de la France, des militaires français présents lors de la communication téléphonique entre Deby et les hommes de l’hélico et au cours de laquelle, il donna l’ordre d’arrêter IBNI Oumar. Fermer les yeux, ne jamais évoquer le soutien des autorités françaises au régime Deby, et continuer à espérer que des pressions s’exerceront sur Deby pour que justice soit rendue.
L’arrivée de François HOLLANDE à l’Elysée changera-t- elle la donne ?
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