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L’Imprimerie nationale française qui fabrique les passeports biométriques est soupçonnée d’avoir versé des pots-de-vin pour décrocher des contrats à l’étranger, notamment au Sénégal. Le procureur de la République de Paris a ouvert le 1er juillet dernier une information judiciaire pour "corruption d’agent public étranger, abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux", contre l’Imprimerie nationale selon une information du journal français le Parisien.

Cette entreprise publique qui fabrique les passeports biométriques, est soupçonnée d’avoir versé pour plusieurs centaines de milliers d’euros de pots-de-vin afin d’obtenir plusieurs contrats à l’étranger, notamment au Sénégal. Dans le viseur de la justice française, Loïc de la Cochetière, ancien président de l’Imprimerie nationale, qui aurait par ailleurs été écarté de l’entreprise fin juin pour les mêmes raisons. Sont également visés par l’enquête Pascal Wajsman, ancien éditorialiste du Figaro, Julien Turczynski, avocat d’affaires parisien, Bruno Guez, consultant déjà impliqué dans l’affaire Elf, et Mihanea Berindei, chercheur au CNRS, tous présentées comme "d’éventuels intermédiaires douteux".

Coté sénégalais, aucune enquête n’a encore été annoncée. L’imprimerie nationale, société anonyme détenue à 100% par l’Etat depuis 1994, connait depuis quelques années de graves difficultés financières. L’entreprise, dont la gestion par l’Etat a été jugée "désastreuse" par la Cour des comptes, a dû recentrer son activité sur les documents sécurisés comme le passeport biométrique, et a cédé une partie de ses sites historiques. Outre le Sénégal, l’entreprise française aurait aussi versé des milliers d’euros de pots-de-vin pour obtenir des contrats en Roumanie, en Géorgie et en Syrie.

Source : seneweb
Tag(s) : #Economie
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