A coup certainement de fortes sommes d’argent, notre Dr Elhadj Nouradine Delwa Kassiré komakoye a repondu oui aux délires d’un président aux abois.
Tous les refléxes de parti unique sont au rendez-vous. Malheureusement pour les deux compères leur supercherie est tournée en dérision. Ndjamena a montré une fois de plus qu’elle est une ville d’opposition farouche au système despotique qui la gère d’une main de fer. Par son abscence remarquée, la capitale a montré à la face du monde l’isolement total des Itno et leurs valets qui ne controlent du Tchad que le palais rose.
L’acharnement de Deby a deplacé le sujet du conflit tchado-tchadien en un probléme soudano-tchadien, a agacé la communaute internationale dans la mesure où il est connu de tous que la crise tchadienne trouve son origine dans la mauvaise gouvernance, la confiscation des libertés, l’impunité et la domestication de la démocratie.
En effet, l’Afrique et la communauté internationale bien que tard, commencent à s’interroger du bien fondé des tintamares du Président Déby.
La question de savoir est ce que la violence au Tchad est le prolongement du confit du Darfour ou à l’inverse la crise du Darfour a pour origine l’avenement d’un système clanique au Tchad qui prit gout du pouvoir et de ce fait a cru à la possibilite de se faire une ramification au soudan ?
Cette réalité historique est indéniable et les preuves tangibles sont nombreuses. La diplomatie française a usé de toute son ingéniosité pour induire la communauté internationale en erreure à ce sujet. Mais comme on ne peut tromper tout le monde tout le temps, la vérité commence à éclater au grand jour. C’est ce que n’a pas supporté le dictateur Déby. C’est pourquoi aussi, depuis l’offensive de l’UFR du 6, 7 et 8 mai dernier, un durcissement net apparait dans le langage du dictateur qui ne peut plus controler ses impulsions.
Son acharnement contre l’Union Africaine a un moment où elle est dirigée par le Guide la revolution libyenne, un de ses mentors et son principal soutien logistique et militaire surprend tous les observateurs.
Déby sans aucun égard aux dirigeants africains déclare l’échec de l’Union africaine au Darfour au moment ou les forces Onuso-africaine de l’Unamid sont encore sur le terrain et les 3 anciens chefs d’Etat Mbecki, Abdelsalami et Bouyoya se déploient de toutes leurs forces et leur savoir faire pour qu'au nom de l’Afrique et loin des ingérences extérieures, l’Afrique puisse panser ses plaies.
Oui Déby n’a pas le choix. Son jeu est decouvert, son isolement s’accentue. Il est rattrappé par les réalités têtues. Le mensonge a des limites. Personne ne peut indéfiniment cacher les pleures et les lamentations des populations tchadiennes, même pas la France qui en 1994 après l’acharnement de la milice de Déby sur les ressortissants Ouaddaiens tués par dizaines dans les rues de Ndjaména, déclare son porte parole qu’il s’agit d’affirmer l’autorité de l’Etat. Curieux et abjecte refléxe colonial.
Déby et ses chantres claironnent à longueur du temps repètant une litanie indessante et incongrue qu’ils ont en face des mercenaires à la solde du Soudan. Les tchadiens connaissent qui nous sommes et la différence entre nous et Déby et son entourage est très grande. Et on aura l’ocasion d’en parler.
Ce qui est urgent de savoir c’est que si les résistants sont des mercenaires, il s’agit d’individus mais lui Deby qui pratique le mercenariat d’Etat par lequel il a completement vassalisé le Tchad à la France et aux lobbies aux intêrets sordides qui le manipulent contre les Etats voisins.
Hier c’était la Centrafrique, aujourd’hui le Soudan, et tout le monde sait qu’il manipule les populations Toubous contre la Libye et le Niger. Le banditisme de grand chemin au Cameroun n’est ce pas une oeuvre de destabilisation de Déby ?
Le mercenariat d’Etat pratiqué par Déby en échange de sa pérenité au pouvoir, sert au néocolonialisme français un moyen d’affirmer sa présence dans le précarré d’une part, et d’aider les amis de Sarkozy et Kouchner de réaliser leur rêve au Soudan.
La différence entre le mercenariat d’individu s’il y a pour le Tchad et le mercenariat d’Etat est absolument considérable.
Revenons à notre marche/meeting du 13 mais 2009. Il est clair que le boycotte de masse est indéniable mais pour les quelques cocus qui se sont retrouvés à la place de l'indépendance, même les députés portant leur écharpes frappées des couleures nationales étaient tenus en lesse par les hommes en armes comme des malpropres. C'est la peur de Déby, sa frousse même aux institutions de l’Etat. C'est une honte !
Honte aussi à tous ces petits hommes qui hier se présentaient comme une alternative au pouvoir de Déby et qui aujourd’hui baisse l’échine au point de perdre la raison. Honneur à l’opposition responsable consciente du danger qui guette la paix, appelle au dialogue. L’escalade que Déby et ses fanfarons qui provoquent avec le Soudan ne change en rien quand à la determination de l’opposition armée de parvenir à éradiquer la dictature et la mal gouvenance du Tchad.
Le faux fuyant ne sert à rien. La fuite en avant c’est du temps perdu. Deby, regarde les réalites tchadiennes en face. Elles vont te rattraper sois en sûr, choisis rapidement une porte de sortie.
La rédaction de la CTSC