L'espoir est réel. Enterré ; mais encore très vif. Inaudible mais si saisissant. Ses échos empêchent le sommeil et attirent l’attention. Le peuple les cherche dans toutes les directions. De tous les mouvements. Dans tous les souffles du vent. A tout moment. Grand comme le soleil et beau comme la lune. Ses réfractions effraient le dictateur. Les tchadiens, apaisés par les fragrances de l’espoir, cherchent à contenir beaucoup dans leurs appareils respiratoires, l’air transportant cette odeur agréable à sentir et bon à avoir.
Le dictateur Deby cynique de sa nature, cherche toute sorte d’arme pour l’enflammer et emploie tous les moyens de l’embrumer. Le peuple est massacré, les maisons sont déguerpies et le pays, régressé et détruit. Pour lui, le territoire se limite au palais rose son domicile. Le peuple se réduit à sa famille des prédateurs dociles. Sa responsabilité, reste à satisfaire ses convoitises dans le sombre. Il ne se souci de rien.
Le moment est venu pour nous de dénoncer la domination et refuser le contrôle de nos vies et de nos biens par un chef de bande. Il faut rejeter toute forme d’oppression et riposter à tout traitement mauvais, humiliant ou à caractère dominant par la famille dictatoriale. Telle était la raison de la révolte des hommes de la résistance pour amener au Tchad un changement. Chose attendue et souhaitée par tous les tchadiens.
Lorsqu’on a commencé à voir, au fond du tunnel la lumière de ce changement, la vraie flamme de l’espoir, le soulagement a soufflé de nous tout sentiment de la résignation et les résidus de la peur qui nous empêchaient de hausser nos voix contre cette dictature de la terreur ; cette tyrannie qui nous a été imposée par des puissances étrangères. Ces puissances avec à leur tête la France, la supportent en dépit de la souffrance du peuple et la régression du pays.
C’était grâce à cette lumière allumée par les hommes, braves, stratèges et nationalistes de l’Alliance Nationale que cet espoir a vu le jour. C’est grâce aux sacrifices de ceux parmi eux qui ont donné leur vie pour la cause nationale que les actes des violes et de voles en mains armées sont réduits. Cet espoir l’élément de la motivation des hommes de l’Alliance Nationale a causé autant de peur aux cœurs des oppresseurs qu’ils ont diminué leur oppression sans leurs grés. Pour cette raison, les vaillants combattants de la liberté augmenteront la pression sur le tyran jusqu'à ce qu’il renonce complètement à ces mauvais traitements.
Les tchadiens disent que la réduction du banditisme n’est pas synonyme à sa terminaison. Ils veulent voir l’établissement de la sécurité dans toutes les maisons. Sur tous les grands chemins et dans toutes les saisons. Que les coupeurs de routes renoncent à leur épouvantable métier. Que les proches de Deby arrêtent d’enlever et violer des filles mineures. Qu’ils cessent de piller les caisses du trésor.
Le dictateur tchadien, le barbare Idriss Deby et ses minables proches n’ont aucune intention de mettre fin à leur désolation. Au moins n’acceptent pas facilement cette notion de la libération. Ils pensent qu’ils ne peuvent vivre que sur la misère des autres et ne peuvent construire que sur les ruines des nôtres. Alors ils cherchent à se renforcer par des armes nouvelles et modernes pour encore augmenter leur répression. Pour encore plonger le pays dans l’indigence et destruction.
Mais, c’est au cours toujours de ce même moment prometteur, de ce temps propice pour les libérateurs, après ce signe éclairant de la lumière de l’espoir, allumé et brandi par l’Alliance Nationale et ses dirigeants à l’Est du Tchad que la mégalomanie de Deby s’étale. Tout en restant fragile face à un renversement probable et très fatal. Et qu’en même temps, la conscience a émergé dans la population et la confiance en-soi est établie aux cœurs de tous les fils de la nation.
Dix huit ans de pouvoir sont suffisants pour tout homme de bonne foi, tout président respectant les lois, de réaliser tout projet nationale pour nous convaincre que le développement était son objectif principal. Idriss Deby, le dictateur tchadien ne vise que l’intérêt familial au détriment de l’intérêt national.
La dictature de Deby, ses répressions et ses détournements semblent ne pas empêcher les défections massives et soulèvement général pour former la résistance nationale contre son régime barbare. Ceux qui s’apprêtent à donner la vie pour sa dictature deviennent de plus en plus rares.
N’eurent-ils pas été ses brutales répressions, ses persistantes intimidations, ses massacres dans toutes les régions ; n’eu été pas ces massives défections pour former cette grande rébellion. Il aurait été oublié par les tchadiens avec ses femmes et ne sera reproché d’aucun blâme. Il croit profondément que les tchadiens l’ont trahi. En réalité, ses actes barbares et sa conscience souillée l’ont trahi. Car ce n’était pas seulement pour la conquête du pouvoir que tous les tchadiens se révoltent contre lui.
Souggy Manouri