« Les chiens de la presse », telle est la phrase lâchée par le président de la République française, feu François Mitterrand, lorsque acculé par des journalistes pour une sombre affaire de corruption, son ami et ex-premier ministre, Pierre Beregovoy se suicide en tirant une balle dans la tête un premier mai 1993.
Aujourd'hui, ces mêmes chiens de la presse nous empestent l'atmosphère de la toile. Ce sont des chiens qui mangent du riz, boivent du café et fument de la cigarette. A première vue, vous ne pouvez pas les distinguer des humains car ce sont des dissimulateurs, de minables personnages passifs, serviables et dociles, qui mangent la plus part du temps sur votre main et vous mordent tels de vrais chiens dès que vous leur montrer le dos. Pourtant, il est facile de les reconnaître, il suffit de bien les regarder et surtout les sentir, ils puent tous comme des chiens galeux !
« Les chiens aboient waw waw, les mêmes chiens aboient waw waw » chantait le célèbre reggae man Alpha Blondy. Vous vous demandez certainement pourquoi ces mêmes chiens aboient si fort et sans arrêt ces derniers jours ? On aurait pu penser que les puces leurs sucent les oreilles ou les orteils, mais en réalité ils ne font que leur besogne.
En effet, ce sont des mercenaires qui exécutent leur sale boulot. Il n'y a pas de différence entre ces gens là et les Ukrainiens, Vénézueliens et autres Algériens que le régime MPS payent, rubis sur ongle, pour piloter ces engins de mort pour massacrer vos frères Tchadiens. Parce que opportunistes, foncièrement tribalistes, haineux, jaloux et peureux qu'ils sont à même de kidnapper et de tuer. Avec ces gens, n'ayons aucune retenue ni pitié. Souvenez-vous de l'opération « Restore hope » et surtout des images fortes des soldats Gi's traînés dans les rues de Mogadiscio par des Somaliens en colère après que leur hélicoptère ait été abattu. Ces gens, ces traitres, ces chiens méritent le même traitement sinon pire, ils doivent être pendus à la Galopin.
Certains tchadiens dont des blogueurs tristement célèbres, qui éprouvent de graves problèmes alimentaires n'ont pas pu cracher sur le gâteau empoisonné offert par Deby. Ils se sont déculottés et accroupis, vite fait, dès que le chargé de « missions » de la présidence a miroité ces billets verts flambants neufs. La contrepartie est toute simple : à défaut de pouvoir redorer le blason du kidnappeur d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, à défaut de pouvoir basculer l'opinion internaute majoritairement anti-MPS et acquise à un changement militaire, il faut pourrir le milieu par des bassesses, des haines tribales, religieuses et individuelles. L'objectif étant bien entendu de saper la lutte médiatique, de décrédibiliser l'information véhiculée sur Internet aux yeux de la presse internationale, de terroriser ceux qui tiennent la dragée haute au régime criminel de N'djaména, de semer la zizanie entre les mouvements rebelles. Entre temps, Idriss Deby peut respirer.
Vous convenez que nos mousquetaires ont opté pour la solution la plus simple et la plus facile, celle dont ils savent mieux la faire à savoir empester. Ils se sont mis depuis à péter, à chier, à jeter leurs saletés partout et particulièrement dans la cour de l'alliance nationale (AN). Ils se sont même permis d'intimider des braves combattants de ce mouvement qui des années durant croisent le fer avec le criminel Deby. C'est peine perdue. Alors ils s'arrachent les cheveux pour des déclarations sur la culture arabo-musulmane de notre pays. Eh hop ! Une occasion à ne pas rater pour déverser leurs crasses sur M. Mahamat Nouri, son groupe ethnique, ses hommes, son mouvement, ses alliés.
A ses écervelés faut-il rappeler que les Tchadiens sont majoritairement musulmans, que l'arabe est une langue officielle de notre pays, que sur 14 préfectures, 5 seulement sont à dominance chrétiennes et animistes (groupe Sara) qui représentent au bas mot 37 % de la population tchadienne et dont 75 % parlent ou comprennent l'arabe.
Relevons aussi le retour exponentiel des nordistes musulmans dans les villes méridionales du pays. Ces derniers ont acquis des grandes surfaces dans les centres villes pour développer leurs activités commerciales. On note aussi une prolifération de mosquées d'où la forte croissance de conversion à l'islam des populations autochtones généralement animistes et chrétienne mais très peu pratiquantes.
Plusieurs pontes de cette région méridionale qui regorgerait les « intellectuels » se sont convertis à l'islam, on peut citer les plus en vu, ministres, patrons de l'armée et hommes d'affaires : Kamougué, feu Négué Djoko, Kassiré, Oudalbaye Naham, Assane Kolingar, Dougous Kimto, Ahmat Madingaye, Agnès Allafi, .... et j'en passe.
Quand on pense qu'en 1979, ce fut le Rwanda dans ces mêmes villes où près de 2000 innocentes personnes ont été assassinées à coup de machettes à cause de leur appartenance ethnique et religieuse ! Demander à Kamougué, actuel ministre de la défense du criminel Deby, principal instigateur de ces crimes odieux, il vous donnera les détails.
Il y a quelques années, le Sud commençait à Moursal, aujourd'hui on ne sait pas exactement où il commence et s'arrête. En revanche, il est difficile voire rare de rencontrer des familles sudistes à Abéché, Mao ou Faya. C'est dommage !
Une autre chienne de la presse, koumbo Singa Galy pour ne pas la nommer, n'a pas hésité de qualifier ce mouvement de « politique de peuplement » orchestrée par l'ancien président Hissein Habré. Alors que c'est un droit garanti par la Constitution à tout Tchadien de pouvoir circuler et s'installer où bon lui semble sur le territoire national. Et partout sur cette planète, l'unité nationale s'est faite sur la base des brassages des peuples et des cultures, socle même de la laïcité. Cette dernière n'a jamais été en mise en cause, il en sera ainsi éternellement. Que les fossoyeurs de la nation sachent que des Tchadiens originaires de Mondo, de Bébidja ou d'ailleurs se mettront inlassablement sur le route et les empêcheront par tous les moyens d'accomplir leurs basses besognes. Les chiens aboient, l'unité nationale se fera. Décidement.