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Le désamour étant un mot trop ignominieux pour laisser comme héritage à son peuple, le héro national égal à lui-même, nous légua un précieux trésor qu’est  cette phrase annonciatrice: « le sacrifice ne sera pas vain».  Il parlait effectivement de ce titanesque sacrifice que les tchadiennes femmes, hommes, enfants consentirent quand il s’est agi de brandir à la face du monde le sentiment de jalousie quant à la préservation de leur indépendance, leur liberté, leur traditions défenderesses et, enfin, la reconquête de la totalité de leur intégrité territoriale grande d’un million deux cents quatre vingt quatre mille kilomètres carrés. C’était une noble mission que les tchadiens dans leur ensemble accomplirent avec une véhémence et une témérité extraordinaire.

Néanmoins, il n’en demeure pas moins qu’il existe, de nos jours, des tchadiennes et tchadiens qui aient une aussi grande bouche que celle de l’alligator pour débiter et d’aussi minuscules oreilles pour écouter prétextant qu’ils etaient jeunes lors du passage miraculeux de Boss dans notre pays, le Tchad. Ayons quand même la sincérité et la bonne foi de nous souvenir de ce que le messager de la paix dit : « Le capital étranger, l’impérialisme, ont créé le climat qui a cassé les traditions : celles que montrent Idriss Deby et ses acolytes et qu’aurait réaffirmé la France et la Libye. C’est du Soudan et de la Libye, avec l’aide de la France, qu’Idriss Deby espérera reconquérir le pouvoir afin de continuer à défendre ses propriétés et ses privilèges. Je voudrais m’adresser à la femme simple de notre terre, à la paysanne qui a cru en nous, à l’ouvrière qui a travaillé dur et à la mère qui a toujours bien soigné ses enfants. »

Nous n’avions besoin ni d’étincelles ni d’ombre pour comprendre ce limpide et transparent message qui se veut comme tremplin à un peuple fragile et vulnérable. Bientôt dix-huit ans, les tchadiens, pour qui, la chose nationale est d’une importance capitale, ne cessent de méditer sans que sommeil ou une quelconque léthargie ne les prennent. Alors que les partisans du désordre, de la médiocrité, de la traitrise et de la lâcheté ne cessent de tenir un langage ahurissant, propre à réveillez les morts.

Le combat du Président Habré était le combat de tout le peuple tchadien parce que nous gérions un Etat de siège où de 1982 à 1990 nous avions été malmenés, bousculés, agressés, violés, brutalisés et atteints dans notre dignité d’hommes et femmes libres par des opportunistes et esclavagistes de tous crins. Aujourd’hui, encore, le peuple digne et fier du Tchad dans sa totalité se dresse contre toute éventualité d’inculpation de Hissein Habré qui incarne le rétablissement de la dignité et la  fierté de plus de cinq millions de tchadiens, à l’époque des crimes que vous prétendez lui attribuer. Quarante mille personnes exécutées en huit ans ? Ma foi, il y en avait  de quoi décimer toute l’Afrique ! Soyons sincères et logiques avec nous-mêmes. Alors, comment expliquer le fait que les autorités sénégalaises sur instruction de la France impose un silence moribond à notre président d’hier, d’aujourd’hui et de demain pendant dix-huit longues années ? ne disait-il pas avant son départ ce qui suit : « Ils vont sûrement faire taire ma voix et vous ne pourrez plus entendre son son métallique. Peu importe, vous continuerez à m’écouter, je serai toujours près de vous, près du Tchad et, vous aurez au moins le souvenir d’un homme digne qui fut loyal avec la patrie. »

S’il y eut quarante mille personnes disparues sous son règne, pourquoi ses détracteurs n’arrivent-ils pas à présenter quarante mille plaintes en bonne et due forme ? Croyez-le-moi, ils n’en ont pas quarante avec preuve à l’appui.  Honte au Sénégal qui se fait forcer la main pour modifier sa législation constitutionnelle par un colonisateur et esclavagiste dont les effets négatifs continuent de planer sur notre chère Afrique ! Le héro national, Hissein Habré n’est pas un homme qui a la langue dans la poche. Nous tous tchadiens et ses détracteurs savons si seulement, on lui laissait du temps et l’occasion de s’exprimer, il se défendrait de façon lucide et convaincant comme il l’a toujours fait. Mais la France et les autres pays complices ont peur de lui donner cette opportunité. Mais, si jamais le Sénégal se laisse faire par cette mascarade de jugement moyennant quelques milliards de CFA, la région risque de s’embraser et beaucoup de têtes tomberont et au Tchad et au Senegal. Prenez-le comme une menace si vous le voulez.  Nous voulons d’une vraie justice mais non pas de la parodie et du cinéma. C’est le message d’un peuple fidele à son chef !

Ali Souleymane
gkambi@yahoo.fr

Tag(s) : #Ambénatna
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